
The hidden society tome 1 : Lagune et sortilèges
Merci aux éditions Milan (Le Book club Page Turners) pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une dark academia qui vient ouvrir une série de quatre histoires écrites à huit mains, pleine de fantasy mais ancrées dans notre monde : The hidden society tome 1, Lagune et sortilèges, de Jude Archer.
J’ai apprécié cette intrigue qui nous plonge au cœur de Venise, avec une esthétique academia forte et un système de magie autour des étoiles (décidément à la mode cette rentrée !). J’ai beaucoup aimé l’intrigue avec son enquête et ses rebondissements. Si l’héroïne est un peu naïve par moments, elle nous réserve de jolies surprises !
Un peu moins fan de la romance je-t’aime-moi-non-plus et de la relation entre Ismael et Ambra en général, sachant qu’on a du mal à croire à leur rivalité.
A noter que s’il y a quatre récits dans l’univers de The Hidden society, ils ne se suivent pas et sont simplement dans le même univers (si il y a une connexion plus forte entre eux je n’ai pas trouvé l’info), il peut donc se lire comme un one shot !
Note : le dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question. Il sera indiqué en rouge et vous pouvez lire le reste sans aucun risque !
Le résumé
Une nuit, Ambra Valmori se réveille dans une gondole, nue. Elle n’a aucun souvenir des sept jours qui viennent de s’écouler. Seul indice : un pendentif en argent apparu mystérieusement autour de son cou.
Quelques mois plus tard, Ambra tente de reprendre le cours de sa vie, loin des tabloïds qui l’ont baptisée « La fille des canaux ». Etudiante, elle se concentre sur son objectif : écraser son rival, l’irritant Ismael Sagredo, et devenir une archéologue de renom.
Mais, lors d’un bal, son pendentif lui est dérobé. Déterminée à retrouver le bijou, Ambra se lance à sa recherche. Sa quête la mène à un archipel dissimulé dans la lagune de Venise, où des magiciens se cachent pour étudier les secrets de l’univers. Placée sous la protection réticente d’Ismael, la jeune femme va devoir s’allier à son insupportable mais séduisant ennemi. Le mystère de sa destinée pourrait-il se cacher dans les étoiles ?
~ Retour sur cette lecture ~
Une étudiante face à un nouveau sujet
Quand Ambra découvre que la magie existe, ce n’est pas un choc mais une joie. Certes, ça se fait dans des circonstances peu sympathiques (des gens qui essaient de l’enlever) mais elle rêve de magie depuis toute petite, en bonne lectrice de fantasy, et elle saute surtout de joie.
Alors étant donné qu’en plus lors de son arrivée à Sélédia on lui demande d’étudier la magie, dans l’espoir de voir si elle est affiliée à l’un des quatre domaines, c’est la panacée pour elle. La voilà plongée dans le peu de livres qu’on l’autorise à consulter, entre deux sessions de travaux pratiques avec Ismael ou ses nouvelles connaissances.
J’ai aimé l’enthousiasme d’Ambra pour la magie et l’académie, le fait qu’elle soit prête à tout pour y rester (y compris à tricher !).
L’esthétique du roman
Clairement, l’esthétique du roman est canon si vous aimez le côté Dark académia. Ca il n’y a pas que la prépondérance des cours et l’amour des études qui ressortent : les lieux, les vêtements… Les descriptions sont soignées et les petites pointes en italien (clins d’œil conservés dans la langue d’origine du roman) ou dans d’autres langues sont un joli plus.
Ça donne envie de mettre sur papier l’uniforme de Sélédia, avec son tabarro brodé, sa jupe et sa jolie chemise. Bref, si vous êtes sensibles aux esthétiques des univers alors celui de The hidden society devrait vous convaincre !

ATTENTION : ce paragraphe contient des spoilers sur le roman dont il est question. Si vous ne voulez pas être spoilé.e, sautez directement à la conclusion
Une fin intéressante
Jusqu’à l’épilogue, j’étais déjà contente de ma lecture : les rebondissements sont au top et si j’avais deviné l’implication de Domiziana, les détails de l’histoire sont bien pensés. Mais alors l’épilogue… J’ai un gros faible pour les fins qui réécrivent l’histoire comme ça ! Découvrir qu’Ambra était à l’origine de ses propres problèmes, et qu’elle s’est sacrifiée sur l’autel de sa propre ambition (scrifice ayant porté ses fruits cela dit)… C’est un gros WOW !
Bon, ça détonne un peu avec la naïveté dont Ambra fait preuve à certains moments de l’histoire, notamment face à Gritti. J’aurais préféré que son côté morally grey ressorte davantage dans le reste du roman, même si ça a l’avantage de produire un épilogue vraiment surprenant !
En conclusion
Un chouette roman de fantasy à l’esthétique dark academia soignée. Si j’ai aimé l’ambiance et l’intrigue, ce n’est pas pour autant un coup de cœur car j’ai un peu moins accroché à la plume et aux interactions entre certains personnages, mais je suis certaine qu’il trouvera son public.
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


Un phare sous l’océan de Camille Brunel
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