
Les Gardiens de l’aube tome 1 : Zhara
Merci aux éditions Bayard Jeunesse (Le Book Club Page Turners) pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique pour le premier tome d’une saga de fantasy asiatique : Les Gardiens de l’aube tome 1, Zhara, de S. Jae-Jones.
Si j’ai apprécié plusieurs aspects du roman et que ce premier tome est globalement une bonne lecture, je n’ai pas non plus adoré autant que je l’aurais souhaité. Zhara est intéressant pour son ambiance et sa narration, mais par moments assez prévisible et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages autant que je l’aurais souhaité.
Une lecture sympathique donc, qui pourra plaire aux fans de fantasy en quête d’une histoire dépaysante, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue.
Le résumé
Dans l’Empire du Matin, la magie est bannie et punie de mort. Zhara a toujours bien dissimulé ses pouvoirs. Mais lorsque les Abominations, des magiciens possédés par des démons, l’attaquent, elle n’a d’autres choix que d’utiliser sa magie. Désormais en fuite, elle croise la route de Han, le prince héritier sous couverture, qui cherche comment sauver son adelphe, qui a également des pouvoirs. Afin de protéger les magiciens des Abominations, Zhara et Han vont partir à la recherche des Gardiens de l’Aube, magiciens protecteurs, qui sont le dernier espoir pour sauver l’Empire.
~ Retour sur cette lecture ~
La plume de l’autrice
Pour tout vous dire, je ne sais pas trop quoi penser de la plume de S. Jae-Jones telle qu’elle est traduite dans ce roman.
J’ai apprécié son humour qui, quoique parfois un peu répétitif, apporte beaucoup de légèreté à l’histoire qui verserait sinon dans le tragique. Les blagues autour de la romance et des Contes du Delta soyeux qui reviennent à de multiples reprises sont sympa, tout comme les piques que s’envoient par moment les personnages.
Au niveau des descriptions c’est également très chouette, j’ai eu l’impression de pouvoir facilement me représenter les différents personnages et lieux.
Par contre, j’ai eu un peu plus de mal avec les variations de tons, surtout au niveau des dialogues. Les personnages passent sans cesse d’une façon très formelle de s’adresser les uns aux autres à des façons beaucoup plus informelles, parfois sans que je n’ai saisi le pourquoi de ce changement.
Des révélations prévisibles
Je pense qu’il m’a manqué un effet « wahou » au niveau de l’intrigue, que ce soit une révélation incroyable ou une action exceptionnelle. En effet, malgré un décor très intéressant et des personnages originaux, l’autrice propose un récit qui s’inscrit à 100% dans les codes de la fantasy Young adult avec une intrigue assez prévisible et peu de gros rebondissements. Il est certain que le côté réécriture de Cendrillon n’y est pas pour rien (je ne m’y attendais pas forcément en commençant le roman).
Zhara est une héroïne naïve, qui est prête à tout pour sa sœur et rêve du grand amour sans oser se l’avouer. Elle a des pouvoirs qu’elle exerce en secret et va croiser l’identité d’un prince sous couverture… En plus du côté très classique de l’héroïne, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages avec lesquels je trouve que la narration garde une certaine distance : je n’ai pas ressenti à fond leurs motivations ou leurs émotions.
Des identités de genre variées
LE point le plus chouette que je trouve original dans ce premier tome de Les gardiens de l’aube, c’est le travail qui est fait sur le genre des personnages. Tous sont genrés au neutre jusqu’à ce que l’on apprenne comment ils souhaitent être genrés, et des pronoms comme iel et formules d’écriture inclusives sont employés. Je pense que ça peut être d’autant plus déstabilisant si vous n’avez pas l’habitude, mais que c’est également ce qui contribue à rendre l’expérience de lecture intéressante.
En conclusion
Une lecture sympathique mais qui je pense ne me laissera pas un souvenir impérissable. A voir si je me laisse tenter par la suite des Gardiens de l’aube, en tout cas je pense que certain.es amateur.ices de fantasy y trouveront leur bonheur !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


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