Le vent dans les saules de Kenneth Graham
Mini-chroniques

Le vent dans les saules de Kenneth Graham

Merci aux éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un classique de la littérature jeunesse anglophone : Le vent dans les saules de Kenneth Graham.

Je dois avouer que c’est la toute nouvelle couverture signée Amélie Dubois dont s’est dotée Flammarion pour sa nouvelle collection des classiques qui a attiré mon attention. Je veux dire, elle est tellement douce et poétique !

Mon amie Lily m’a appris que c’était un classique et qu’en plus c’était une histoire douce et cosy avec des petits animaux, donc entre la belle couverture et cette description je n’ai pas hésité à me lancer !

Et je ne regrette pas ! J’ai découvert que Le vent dans les saules avait marqué un tournant dans la littérature jeunesse notamment par rapport à des histoires avec des animaux et de l’anthropomorphisme et on le sent ! D’ailleurs, je pense que s’il y a des fans des Mémoires de la forêt qui n’ont pas encore découvert ce classique, il pourrait grandement vous plaire.

Le résumé

L’arrivée du printemps réjouit Taupe qui sort enfin de sa galerie. Au bord de la rivière, il fait la connaissance de l’espiègle Rat, puis du fantasque Crapaud et du Blaireau solitaire. Les quatre compères se lancent alors dans de merveilleuses aventures.

~ Retour sur cette lecture ~

La vie des habitants de la forêt anglaise

L’histoire de Le vent dans les saules s’ouvre alors que Taupe, lassé de son ménage de printemps, va se balader à l’extérieur. Il y découvre Rat et son cannot sur la rivière et ils deviennent vite amis. S’ensuivent de nombreuse aventures comme un voyage en roulote, un sauvetage de bébé loutre ou encore la prise militaire d’un manoir…

J’ai adoré la douceur du récit, teintée d’un peu de cette politesse anglaise guindée qu’on retrouve dans les classiques de l’époque. Les animaux, civilisés, sont toujours très polis et très comme il faut entre eux, ce qui apporte un charme désuet au récit.

L’auteur présente de nombreux animaux avec leur cycle de vie, leurs habitudes et même s’il prend quelques libertés en ajoutant de l’anthropomorphisme ou des régimes alimentaires originaux, Le vent dans les saules garde ce côté bucolique très attrayant.

De jolies histoires

De doux pique-niques au bord de l’eau à la folle cavale de Crapaud échappé de prison, les histoires se succèdent et réjouissent les lecteurs. Le vent dans les saules a ce côté cosy que j’adore, avec de bons repas et des scènes au coin du feu en hiver ou de bronzette au soleil en été, le genre de lecture qui fait se sentir bien ! Les fables sont jolies, tantôt apaisantes et tantôt plus épiques, alors que les saisons défilent le long de la rivière.

J’ai aimé leur morale sur l’hospitalité, l’importance de faire attention à ce qui nous entoure et la bienveillance. Les animaux font des erreurs mais le reconnaissent et surtout, sont là pour se soutenir les uns les autres. En cela, je trouve qu’on retrouve parfaitement la douceur de la couverture de Le vent dans les saules dans le récit !

Le niveau de langage

Je n’aime pas le discours comme quoi « le niveau de langage a baissé » et autres « nivellement par le bas » (car la littérature jeunesse est riche) mais Le vent dans les saules aura de quoi mettre d’accord tout le monde : avec son vocabulaire riche et parfois un peu daté, il rappelle au plus grand les histoires avant d’aller au lit et apprendra des expressions anciennes aux plus jeunes !

En conclusion

Un très joli classique que je suis ravie d’avoir découvert ! Le vent dans les saules est une série d’histoires douces, drôles et parfois improbables qui est toujours chouette à lire et ravira petit.es et grand.es lecteurices !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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