La tisseuse de vents de Nina Lan
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La tisseuse de vents de Nina Lan

Merci aux éditions Didier Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un one shot au système magique original : La tisseuse de vents de Nina Lan.

Déjà, je vous propose de prendre une minute pour admirer la sublime couverture illustrée par Laure Ngo dont je suis tout à fait fan, et qui m’a faite craquer avant même de lire le résumé :

La tisseuse de vents de Nina Lan

La tisseuse de vents a été une très jolie lecture pour ma part. Une construction de l’univers complète et plutôt poussée pour un one shot avec un travail tout particulier sur celui de l’héroïne que j’ai adoré, et des personnages bien écrit. Si j’ai un peu moins accroché au style d’écriture et à certains aspects de l’intrigue, je ne doute pas que son originalité saura séduire un large lectorat !

Le résumé

Tisseuse de liens, Éloë recueille les vents magiques dans l’un des moulins de sa région. Sa soudaine convocation à la cérémonie du Privilège, un rêve pour beaucoup de Talentueux, est un déchirement pour elle. Comment mettre ses pouvoirs au service du royaume si cela implique d’abandonner Myrtil, son meilleur ami, tombé gravement malade ?

Éloë ne voit qu’une solution : trouver un Soigneur et le convaincre de secourir Myrtil, malgré l’interdiction de quitter le château. Mais son bienfaiteur s’avère être le prince Teren lui-même, et le prix de son aide, beaucoup trop élevé…

Entre ce pacte imprudent et la progression de la maladie dans le pays, Éloë va devoir puiser dans les racines de sa magie pour tirer son épingle du jeu, au risque de se retrouver prise au piège d’une bien sombre toile.

~ Retour sur cette lecture ~

Une héroïne crédible

Pas de Mary Sue dans La tisseuse de liens : Éloë est une héroïne talentueuse et intéressante mais avec certains nombre de défauts, dont sa tendance à être autocentrée. Le genre qu’on n’adore pas tout à fait, que je suis toujours ravie de trouver dans mes lectures car elles apportent de l’authenticité.

J’ai admiré sa dévotion envers Mytril, sa bienveillance envers son amie Parmélia la plupart du temps tout en étant irritée par son comportement envers le prince. Les évolutions de sa relation avec Parmélia jouent d’ailleurs un grand rôle dans l’intrigue, et quelques chapitres du point de vue de celle-ci nous aident à avoir un autre point de vue sur ce qui se passe.

Les pouvoirs magiques

Dans La tisseuse de liens, la population se divise en deux grandes catégories : les personnes dotées de pouvoirs magiques et les Bienheureux qui en sont dépourvus. Les magiciens peuvent exploiter le Flux, nom donné aux vents qui rechargent leur magie et leur permettent de produire des cristaux qui alimentent le royaume en énergie.

Mais le vrai gros plus, l’originalité de La tisseuse de liens, c’est la façon dont Nina Lan utilise les différents pouvoirs inventés et les exploite de façon vraiment poussée. Si l’usage d’un pouvoir de création du feu ou de manipulation de la météo est évident, des pouvoirs plus abstraits comme le tissage ou l’usage des mots sont un formidable terrain pour la créativité.

Le plan du roi

Dès l’incipit, on découvre que le roi ourdit un plan qui va impliquer des pertes, et mettre certains de ses sujets en danger au bénéfice d’autres. Ce procédé a le mérite d’intriguer les lecteurices dès le début, apportant une pointe de tension et la promesse d’une fin épique.

Finalement l’intrigue reste assez simple (le méchant vraiment très méchant et bien manichéen, le prince et le roi qui s’opposent, l’héroïne bienveillante qui se bat pour le peuple) et je déplore le côté parfois cliché, qui peut néanmoins se comprendre dans un one shot centré sur l’aspect magique et l’exploration des pouvoirs.

Une pointe de romance

Avis aux amateurices de romance : La tisseuse de vents en possède une pointe, juste un peu pour offrir un joli final et un peu de tension amoureuse. Si sur ce point aussi le roman est assez prévisible (petit côté hate-to-love et romance princière), il est aussi très satisfaisant de voir la romance aller dans le sens qu’on souhaite.

J’ai aussi été amusée par la relation entre Éloë et le prince : d’abord la tension, la méfiance des deux côté puis le relâchement et enfin la naissance d’une véritable romance. Le fait qu’ils ne tombent pas in love immédiatement et qu’il y ait des hauts et des bas apportent de la crédibilité.

En conclusion

Un roman one shot de fantasy sympathique, facile à lire et original sur pas mal d’aspects. Gros plus sur le système magique et l’univers associé, qui saura séduire les lecteurices malgré quelques clichés par ailleurs. Un bon roman pour s’initier à la fantasy si c’est un genre littéraire que vous aimeriez découvrir !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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