La petite princesse de Frances Hodgson Burnett
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La petite princesse de Frances Hodgson Burnett

Merci aux éditions Flammarion Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un classique que j’avais beaucoup aimé plus jeune : La petite princesse de Frances Hodgson Burnett.

Comme pour Les quatre filles du docteur March, c’est un roman que ma maman m’avait encouragée à lire quand j’étais plus jeune car elle-même l’avait beaucoup aimé à cet âge-là, et que j’avais donc dévoré quand j’étais à l’école primaire.

Cela dit, je ne l’avais pas relu depuis et sa sortie dans la collection des Classiques de Flammarion (que je prend grand plaisir à compléter au fur et à mesure) était l’occasion parfaite pour le redécouvrir !

J’ai beaucoup aimé cette relecture, conforme au souvenir que j’en avais : le récit émouvant de la vie d’une petite fille résiliente et pleine d’imagination, avec une grande bienveillance. Ayant découvert Le jardin secret de la même autrice l’année passée, je peux également affirmer que je préfère celui-ci, moins moralisateur (quoique l’étant toujours) et plus enchanteur.

Le résumé

Sara Crewe, surnommée Princesse Sara, est envoyée dans un prestigieux pensionnat anglais. Sa vie bascule en apprenant la mort et la ruine de son père adoré. La cruelle directrice transforme aussitôt la petite fille en servante, affamée et maltraitée… Heureusement, Sara peut compter sur son imagination extravagante pour s’évader.

~ Retour sur cette lecture ~

Une petite fille bien gâtée

La Sara que l’on découvre au début du roman est gâtée par son père, riche et fan d’elle. L’autrice insiste immédiatement sur le fait que Sara est une jeune demoiselle intelligente et gentille et que loin d’en avoir fait une gamine pourrie gâtée, cette fortune n’est que l’occasion pour elle d’étendre ses largesses à son entourage. C’est effectivement ce qu’on constate, même si cela lui vaut aussi parfois de susciter de la jalousie.

J’ai beaucoup aimé la Sara du début qui est déjà bienveillante et parvient à supporter l’affreuse directrice du pensionnat, alors même qu’il est évident que c’est une mégère. Néanmoins, je trouve aussi que cette partie traine un peu en longueur, alors qu’en tant que lecteurice on attend le fameux premier chamboulement : la ruine de la fillette.

La déchéance et la ruine

La mort de son père, qui s’est endetté dans des mines de diamants, laisse Sara seule et sans un sou. Elle est alors à la merci de Miss Minchin qui se laisse persuader de la garder comme bonne à tout faire, et en profite pour exercer la mesquinerie qu’elle ne pouvait pas montrer quand Sara était riche et protégée.

Les quelques centaines de pages qui relatent cette partie de l’histoire sont un véritable crève-cœur, mais c’est aussi le moment où on apprend véritablement à connaître l’héroïne. Sara se montre bienveillante et résiliente malgré tout, et ses bonnes actions passées paient : elle est bien accueillie par Becky, avec qui elle partage dorénavant la mansarde, et ses anciennes amies Lottie et Emengarde lui rendent visitent, lui apportant à manger lorsqu’elles y pensent.

On est émus de la voir se distraire comme elle peut en regardant « La grande famille » et « Le monsieur Indien d’à côté », et on frissonne lorsqu’elle doit se coucher dans une chambre non chauffée en plein hiver, sans avoir mangé.

Une fin heureuse

Ce que j’avais déjà adoré à l’époque avec La petite princesse, c’est sa fin heureuse et un brin revancharde dans laquelle Sara récupère sa fortune. Même si cette fin a un petit côté trop facile, un peu conte de fées, je l’apprécie beaucoup ! Je pense qu’elle découle surtout de la volonté de l’autrice de proposer un guide moral à ses lectrices et de souligner que la bonté paie. Mais tout moralisateur que soit le roman, j’avoue aimer la morale en question et c’est donc bien vite pardonné !

En conclusion

Un classique que j’ai pris plaisir à relire ! La Petite princesse garde le côté intemporel dont j’avais le souvenir et est une ode à la bienveillance et à l’altruisme, un classique qui mérite de le rester !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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