Elles et le feu tome 2 : Elles et la cendre
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique de la fin d’une duologie de fantasy aux personnages féminins badass : Elles et la cendre, la suite d’Elles et le feu d’Alice Doublier.
J’avais bien aimé le premier tome paru au printemps dernier et j’ai donc été ravie de découvrir la fin de cette histoire. Pour ce second, on est sur une bonne lecture mais pas forcément coup de cœur (pour des raisons que je vais détailler évidemment !).
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que le tome précédent.
Pour retrouver ma chronique de Elles et le feu (sans spoilers) c’est par ici !
Le résumé
Depuis la bataille entre Kapall et Scio, la menace d’une guerre gronde dans les royaumes unifiés.
Alyhia, rongée par la culpabilité d’être la raison de ce chaos, meurt d’envie d’offrir la victoire à son camp. Mais parviendra-t-elle à trouver la solution sans trahir ses alliés ?
Efia, perdue entre des vents contraires, ne sait plus à qui se fier. Doit-elle continuer sur le sinistre chemin qu’elle a emprunté ou tourner le dos à la seule famille qui lui reste ?
Enfin, Sybil n’a aucun regret et souhaite protéger Alyhia jusqu’au bout. Mais qu’en est-il de ces sombres sentiments qui viennent entacher son idylle ? Et si la guerre lui faisait perdre bien plus que ce qu’elle craignait ?
Les trois jeunes femmes devront redoubler de courage pour affronter ce qui les attend, mais le destin du continent se joue autant sur le champ de bataille que dans les affres de leurs cœurs, et aucune d’elle n’en sortira indemne.
~ Retour sur cette lecture ~
Les amours d’Alhyia
Alhyia aime toujours X, avec qui elle est mariée, tout en partageant la couche de Sybil. Alors que les deux la pressent pour savoir comment cette situation va évoluer, elle refuse tout net d’en parler.
Si j’ai apprécié la ligne narrative qu’Alice Doublier donne à Alhyia dans Elles et la cendre (tant sur l’aspect romantique que dans l’évolution de son rapport au feu), j’ai également eu par moments un peu de mal avec le personnage. Elle montre parfois un côté parfait, très Mary sue (le pardon d’Efia, le fait qu’elle rallie Minéa à son camp) qui contraste avec ses imperfections (c’est le cas de la dire) dans la gestion de ses romances. J’ai un peu du mal avec le fait que plus ou moins tous les personnages soient amoureux d’elle également…
Sybil gagne en complexité
En lisant Elles et le feu, j’avais trouvé Sybil un peu plate, convenue. Pour le coup cet avis a totalement évolué à la lecture d’Elles et la cendre ! Sybil s’affirme, tire le meilleur parti possible de la situation dans laquelle elle se retrouve. J’ai aimé ses réflexion sur sa relation avec Alhyia, sa bienveillance envers Darius, sa rencontre avec la fille de Sama… Elle se montre brillante et intéressante dans ce second tome !
Efia se rebelle
La plus belle évolution reste sans nul doute Efia, qui va se libérer progressivement de l’emprise de son mari violent. Au-delà du message hyper important que transmet le roman sur le sujet, j’ai aimé la force dont elle fait preuve. Elle réalise peu à peu combien elle a pu être passive, les conséquences de sa trahison envers Alhyia. Et surtout, elle fait tout pour redresser ses torts et protéger son fils !
Raconter la guerre
J’ai toujours entendu dire que raconter une guerre était l’un des aspects les plus complexes de la fantasy : comment choisir jusqu’où montrer la violence, où faire des fondus au noir… Et il se trouve que la guerre, c’est l’un des grands enjeux d’Elles et la cendre.
Je l’avoue, j’étais un peu perdue dans la partie où l’autrice raconte la bataille. Les passages de personnages en personnages me faisaient perdre le fil, mais je n’étais peut-être pas assez concentrée pour une lecture comme ça ? En tout cas c’est la partie que j’ai le moins aimée du récit, même si je comprends son utilité !
Une fin qui fait plaisir
La duologie se termine sur le procès du camp perdant, ce que je trouve être une belle façon de conclure. Alice Doublier conclut Elles et la cendre sur un appel au pardon, à la bienveillance. Presque tous les traitres s’en sortent mieux que ce qu’ils espéraient, et Efia, Alhyia et Sybil font preuve de beaucoup de sagesse en rendant justice. Une fin avec une belle morale, à l’image de la duologie dans son ensemble !
En conclusion
La duologie Elles et le feu/Elles et la cendre pourra plaire aux amateurices de fantasy politique Young adult. Elle a été pour moi une bonne lecture en tout cas !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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