 
	L’éclat et la nuit de Lysandre Asaelo
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un premier tome d’histoire de fantasy avec une magie basée sur les étoiles : L’éclat et la nuit de Lysandre Asaelo.
On est sur une fantasy politique avec une intrigue à base de magie et de complots, avec juste un soupçon de romance mais vraiment en arrière-arrière-arrière-plan. L’équilibre correspond à ce que j’aime et même si je n’ai pas autant accroché que je l’aurais voulu à la plume, j’ai par contre bien aimé les rebondissements et le world-building.
Si vous aimez les personnages gris, les complots bien politiques et les histoires de trahisons alors L’éclat et la nuit a des chances de vous plaire !
Le résumé
Descendante illégitime des Avénemenciels, Cèdre est la dernière à porter la magie de trois étoiles et à pouvoir, grâce à elles, voir l’avenir. Forcée de vivre dans l’ombre, elle rêve pourtant de restaurer sa lignée et de devenir la sauveuse de l’empire vacillant.
Afin d’obtenir la reconnaissance et la puissance qu’elle convoite, Cèdre s’introduit dans le palais en se faisant passer pour une divinatrice, et s’approche de l’empereur Arthéus. Lui seul peut réveiller pleinement son don, grâce au rituel des Portes-Étoiles.
Mais elle n’est pas la seule à cacher son identité : le véritable empereur est mort… et avec lui la magie dont Cèdre a besoin. Un jeu de dupes commence alors entre les deux imposteurs, chacun tentant de manipuler l’autre pour obtenir ce qu’il désire le plus : le pouvoir.
~ Retour sur cette lecture ~
Un système politique simple mais intéressant
A Vélenciel règne un empereur, secondé par un conseil (l’Arcaneum) constitué des plus puissants manipulateurs des pouvoirs existants (les Arcanes). Il était autrefois accompagné d’une Avénemenciel au rôle de conseillère, mais cette lignée a disparu… Du moins c’est ce que tout le monde pense.
Un exode forcé suite à une guerre perdue a fragilisé cet équilibre. Un Arcane a été remercié de son rôle à l’Arcaneum, l’empereur est mort en laissant son jeune fils au pouvoir, pantin du conseil qui le manipule sans vergogne.
C’est à partir de cette situation que Cèdre va fortement secouer le papier de crabe en allant à la rencontre de l’empereur pour clamer son titre, tout en jouant les espionnes pour l’Arcane déchu. Entre jeux de pouvoir et coups d’état, chacun veut sa part du gâteau. On assiste avec plaisir aux complots qui se tissent dans l’ordre, et aux alliances qui ne cessent de se faire et de se défaire…
Les Éclats et la magie
Dans ce monde de fantasy, les personnages peuvent être dotés de pouvoirs magiques divers comme la métamorphose, le contrôle des animaux, la capacité à manipuler la mémoire d’autrui ou à guérir… Ces capacités s’annoncent par ce que les personnages appellent des Éclats, des excroissances naissant au niveau de la clavicule dont le contenu doit être prélevé, réduit en encre et tatoué au porteur pour qu’il puisse utiliser son pouvoir.
Ces conditions offrent un merveilleux terrain de jeu à l’autrice pour des menaces, cambriolages et autres moments épiques.
Si j’ai aimé l’aspect magique du roman et les mystères qui y sont liés (il apparaît rapidement que Cèdre n’en sait pas autant qu’elle ne le pense), j’y ai aussi trouvé par moments quelques facilités, notamment du côté de Leonidas qui se balade sans soucis avec son double pouvoir métamorphe/charmeur d’animaux alors qu’on pourrait supposer que quand une partie de la population dispose de ce dont, des mesures sont prise pour éviter un espionnage aussi simple.
Personnages gris et trahisons
J’adore les personnages morally grey et c’est tout ce qu’est Cèdre : ambitieuse, dangereuse, prête à tout pour arriver à ses fins (OK, c’est un gris qui tire beaucoup sur le noir XD). J’ai apprécié ses dilemmes, le fait qu’elle s’emmêle dans ses mensonges et les différentes comédies qu’elle joue aux différents personnages.
On a aussi le point de vue de Nazire, le scribe de l’empereur, à travers des extraits des carnets qu’il rédige pour retracer la vie de ce dernier. Ces passages sont de véritables bonbons avec la franchise de Nazire et son humour, je l’ai adoré. Ils montrent également que Cèdre ne manipulera pas l’empereur aussi aisément que ce qu’elle pense, et que la trahison peut venir des deux côtés.

Illustration trouvée sur le compte de l’autrice
Les autres personnages restent assez obscurs, cachant bien leurs motivations et leur jeu sur l’échiquier de la cour. Ce n’est cependant pas dérangeant selon moi car ce flou favorise les surprises qui font le sel de tous les complots qui s’y trament.
En conclusion
Un premier tome sympathique avec ce qu’il faut de politique et un world-building intéressant, même si je n’ai pas accroché autant que je l’aurais voulu de façon très subjective. Une lecture à tenter pour les amateurices de fantasy politique Young adult !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
 
	 
		
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